jueves, 29 de noviembre de 2012

Chapitre 1: She's so gone

Salut tributs! Je publie rapidement le chapitre 1. Il…introduit un peu le chapitre 2, et il n’y a pas beaucoup d’action mais…J’espère que ça vous plaira !





 She’s so gone 
You won’t find her around
You can look but you won’t see
The girl I use to be
‘Cuz she, she’s so gone
She’s so gone, Noami Scott


CLOVE

QUELQUES JOURS APRÈS L’ANNIVERSAIRE DE CLOVE, 4 ANS PLUS TARD

Cela faisait déjà longtemps que j’avais commencé les entrainements avec mon père, et déjà longtemps que l’ancienne Clove s’était perdue.
Mon entrainement ne fût pas le seul changement : Je passai de me cacher et pleurer à être capable de me défendre, en utilisant le sarcasme ou l’ignorance. Je suis devenue plus forte comme promis, j’ai obtenu du respect de la part de mes compagnons (bon, pas tant que ça mais ça fait assez longtemps que personne ne s’en est prit à moi) et… peut être ai-je cessé d’être une enfant un peu trop tôt. Je suis devenue responsable et assez indépendante. Je n’ai pas d’amis, et les gens auxquels je parle peuvent se compter avec les doigts de la main mais, qui en a réellement besoin ? Depuis ce jour là, quand je rentre mon père et l’entrainement m’attendent, ce qui me comble de joie.
Mais ce que peut m’enseigner mon « maître », s’est vite fini et c’est pourquoi je suis où je suis, dans une école de formation de tributs professionnels. La plus proche de chez moi, visitée régulièrement par les agents de la paix, n’accepte que les gens ayant atteint l’âge où ils peuvent être tirés au sort pour les jeux. Ayant fêté mon anniversaire deux semaine plus tôt, aujourd’hui est le grand jour.
J’entre, nerveuse comme jamais, et un homme s’approche. Mes parents m’ont laissé venir seule après les cours, parce que les deux travaillent : lui comme sous-chef des agents de la paix dans cette zone, elle comme technicienne d’une des carrières, pas la plus importante, mais pas de si loin. 
Je regarde fixement l’homme qui se tient maintenant devant moi. Je le connais. Je crois qu’il s’appelle Dock, qu’il gagna des Jeux avant que je naisse, et exerce désormais en tant que mentor comme tant d’autres. Je ne savais pas qu’il enseignait au centre, mais c’est une bonne surprise d’avoir quelqu’un d’expérimenté.
- Tu es Clover ?-demande t-il-
Je hoche la tête
- Mais je préfère Clove.
- Et tes parents ?
- Ils ne sont pas venus. Ils travaillent. Mais ils ne seront pas là non-plus dans l’arène non ? Alors n’importe qu’elle chose que vous vouliez leur dire, vous pouvez me le dire à moi.
Il sourit en entendant ma réponse.
- Une observation intelligente. Bon, viens avec moi, je dois te poser quelques questions et te commenter certaines choses- il me tend la main mais je ne la prends pas, puis il s’en va vers une salle et je le suis. 
Nous entrons, et je m’assoie en face de lui devant un bureau carré de métal, puis il prit une fiche.
- Bien, Clove. Commençons.- il me regarde par-dessus la fiche- Tu as vraiment 12 ans ?
Ce commentaire m’irrite, mais je ne le montre pas. Beaucoup de gens continuent de penser  que je suis plus jeune, parce qu’avec ma petite stature… Plus tard, j’arriverai a grandir assez pour ne plus être si ridicule (j’espère), mais je ne me fais pas de film, je ne serais jamais spécialement grande.
- Oui, j’ai douze ans. Si vous ne me croyait pas il vous suffit de regarder dans le tirage au sort de cette année. J’y figure. (pour ceux qui ne s’en rappellerait pas, même si je doute qu’il y en ait, le nom ne figure qu’à partir de cet âge là).
-  D’accord, d’accord, je te crois. Continuons- il lit la fiche-, c’est écrit que tu as…
- Quatre ans d’entrainement chez moi. Pas avec le même niveau qu’ici, mais on peut dire que je ne suis pas une débutante.
- Tant mieux, c’est plus dur de commencer depuis zéro. –il continue lire- Wouaou, Clove, si ce qui est écrit est vrai, on dirait que tu nous à faciliter la tâche. Je suppose qu’il n’est pas nécessaire de continuer avec la paperasse-il jette le papier- Tu veux bien m’accompagner pour me démontrer ce que tu sais faire ?-j’acquiesce- Alors allons-y.
Cette fois, nous arrivons dans une grande salle, qui ressemble en plus petit a la salle d’entrainement des participants du Capitole.
- Commençons par vérifier la résistance.
Dans presque toutes les épreuves Dock me complimente et dit que j’ai un niveau largement supérieur à celui de mon âge. Il reste un peu abasourdi en voyant que, non seulement je sais manipuler des armes, ce qui est le plus courant, et qui me paraît le plus marrant, mais aussi par ma capacité a ne pas montrer mes sentiments et donc, donner un indice à mon adversaire sur ma prochaine attaque. Mon point faible, vous trouverez ça normal, est le corps à corps, à cause ma petite taille. 
- Très bien- applaudit-il- mais vraiment très bien. Cependant Clove, il y a quelque chose que je ne comprends pas : comment se fait-il que tu n’aies pas de spécialité, une où tu serais la meilleure ?
- Tu as dit que je savais garder la tête froide, c’est important non ?
- Et une grande facilité à cacher tes sentiments. Je ne t’ai pas vu te fâcher à un seul instant. Mais, tu n’es tout de même pas merveilleuse, et en plus tu risque de changer avec l’âge. Tu dois dominer totalement quelque chose.
- - Ben…, j’admets que je ne suis pas mauvaise avec…les couteaux
- Les couteaux ?-j’acquiesce et il sourit- Intéressant, et efficace. C’est en général assez facile d’obtenir un couteau, et ils peuvent être très létaux. Démontre le moi.
Je me place devant des cibles, et j’en prends deux. J’en lance sur deux cibles différentes, et les deux se placent au centre. J’en prends un autre, je recule et je réussis encore.  Je regarde Dock, qui me rend un sourire.
- Incroyable. Tu as un don. Je suis obligé de te mettre dans le groupe spécial, dans celui de 13 ans, tu t’ennuieras. 
Je ne réussis pas à masquer mon demi-sourire, tout comme je ne parviens pas à éviter d’avoir envie de lui montrer toute mes capacités. Je retire une des armes d’une des cibles, je me replace là où j’avais tiré juste avant, mais cette fois de dos. Je suis sur le point de lancer quand Dock m’arrête :
- Non, tu dois seulement me montrer les choses utiles, celles qui te serviront dans l’arène. Garde-le pour quand je te présenterai au groupe. 
Sa réponse me coupe un peu dans mon élan, mais je l’écoute. Je suppose que, de toute façon, il a raison.
- Viens, suis-moi –dit-il-
Chaque fois je suis surprise par l’immensité de ces lieux, avec toutes ces salles d’entrainement, ou de n’importe quel autre usage d’ailleurs… Pendant que nous avançons,  Dock m’explique un peu la structure : au rez-de-chaussée, il y a la salle d’attente, plusieurs bureaux comme celui où j’étais auparavant, et quelques salles d’entrainement individuelles. Au premier étage, les salles d’entrainement en équipes, beaucoup plus spacieuses, et dans le troisième et quatrième étage, les chambres des internes ou des orphelins (il fallait bien qu’il y ait un endroit où se reposer). A côté, la cuisine, la salle à manger et les trucs comme ça occupaient se qu’il restait. Il me commente qu’ils ont fait une sorte de pacte avec les agents de la paix, ils les laissaient tranquilles et en contrepartie ils assuraient la garde de l’orphelinat.
Nous montons un escalier qui se trouve tout au fond du rez-de-chaussée, et nous arrivons dans un couloir. Mon futur entraineur s’arrête devant la seconde porte à droite.
- Toi d’abord- dit-il en m’invitant à ouvrir-
Je le fait. A l’intérieur, trois garçons et quatre filles son en train de dégommer un mannequin d’entrainement, de lancer des lances et de transpercer avec des épées. Une d’entre elles, est assise sur un banc et affute un couteau. C’est cette  fille qui se rends compte de ma présence et qui en me signalant la sortie dit :
- Les petits vont en face, mon chou. Vous ne savez plus où sont la droite et la gauche maintenant ?
- Hayden, elle sait parfaitement distinguer la droite de la gauche.- dit Dock en entrant- Elle vient ici.
Alors, cette Hayden laisse tomber ce qu’elle faisait et avec un sourire incrédule s’approche de nous.
- Hey, les gars, on a de la compagnie !- crie-t-elle, ravie-
Le reste des jeunes s’approchent, une de mauvaise grâce et les autres contents d’avoir une excuse pour pouvoir souffler. De tout façon, en me voyant, ils rient tous. J’entends quelque commentaires du style «  Elle n’a même pas 12 ans » et je commence à rougir. Dock s’approche de moi et me chuchote :
- Se serait le moment parfait pour leur montrer ce que tu peu faire.
J’acquiesce, les joues encore un peu rouges, et je m’approche du stand de couteaux. J’en prends trois qui m’interpellent : deux que j’identifie comme étant des couteaux de survie, et un autre avec la lame longue et fine. Je me place à a peu près la même distance que dans la salle individuelle et je fais exactement la même chose qu’avant en plaçant mes deux dagues en plein milieu des cibles. Je me replace et regarde en direction du deuxième couteau que j’ai lancé. Le manche est en bois, parfait. Je me remets à nouveau de dos, je lance le troisième couteau et je prie pour qu’il ait atteint son objectif. 


FIN DU CHAPITRE 1
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Donc… voilà le premier chapitreJ. N’oubliez pas de commentez, ça fait toujours plaisir !

6 comentarios:

  1. Je meurs... C'est complètement parfait!
    Me gusta muchísimo Dilaardi, no sabes la ilusión que me hace leerte en francés, porque me estaba oxidando!
    Y la historia... C'est super! ^^

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    1. Merçi Kationak! Je suis très contente parce que tu aimes l'histoire!
      Me alegro mucho de que te esté ayudando, aunque toda la traducción se la debo a mi prima :).
      ¡Un beso!

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  2. Dillaardi!
    No sabes lo que me está ayudando tu blog para francés, para coger practica e ir mejor!
    Merci becoup (creo que se escribe así :S)
    Besos

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    1. ¡Ais, me alegro mucho! ^^.
      Yo en francés solo leo los capítulos de la historia, para ver más o menos cómo quedan traducidos, pero si que se ve que luego al hacer oraciones y tal la gramática te sale más natural :D.
      Merçi beaucoup aussi!
      Un beso ;)

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